Environnement – Hémorragie dans les parcs nationaux
La récolte et le braconnage à l’intérieur des parcs nationaux censés être protégés continuent de s’aggraver. Très récemment, quelques dizaines de bébé tortues Angonoka ont été découverts morts et jetés par les trafiquants. Pourtant, ces reptiles uniques au monde ne se trouvent que dans le parc de Soalala qui, théoriquement selon les rapports de l’Ong qui y travaille, restent parmi les mieux protégés à Madagascar.
Ceci témoigne l’inefficacité du projet de mise en place de plusieurs dizaines de nouvelles aires protégées à Madagascar. Les écologistes avancent que le ministère de tutelle appuyé par le gouvernement s’efforcent tout simplement de courir pour la statistique mais non pas pour le résultat.
En effet, la création de nouvelles zones protégées demeure une stratégie très efficace pour attirer les organismes étrangers spécialisés dans les financements de projets environnementaux. Une opportunité pour les dirigeants ainsi que les professionnels de l’environnement de pouvoir renflouer leurs caisses particulières, sans qu’il y ait d’impact réel sur la protection de la biodiversité.
Le ministère de l’Environnement, ainsi que ces organismes non-gouvernementaux nationaux et internationaux qui se vantent d’être le gardien de la biodiversité malgache, n’ont quasiment rien pu faire contre les braconniers à l’intérieur des forêts protégées. Pour se défiler, ils avancent que leurs agents ne font pas le poids face aux braconniers très agressifs et armés. Une explication bidon qui témoigne à la fois que ces Ong et leurs employés sont inutiles et ne font que profiter de la vulnérabilité de la richesse écologique malgache pour s’enrichir.
Dominique Val