D’après la Fao, durant la première décade de décembre 2015, les pluies se poursuivaient sur l’ensemble du territoire malgache et le tapis végétal était vert ; les conditions éco-météorologiques étaient favorables au développement des acridiens. Au cours de cette décade, des populations larvaires groupées ont été repérées sur le plateau de l’Horombe et dans la plaine du Zomandao (Aire grégarigène). Les larves, au comportement grégaire et sous forme de taches, étaient de presque tous les stades (L2 à L5), parfois mélangées à de jeunes ailés ; elles sont en cours de traitement. Dans les autres régions de l’Aire grégarigène, des populations ailées diffuses mixtes du criquet migrateur malgache et du criquet nomade, en densité faible à moyenne selon les stations, ont été localisées. Les populations du criquet migrateur malgache étaient en phase transiens degregans ou solitaire.

Sur le terrain, le dispositif est toujours constitué d’une base aérienne dotée d’un hélicoptère, de cinq équipes terrestres, dont deux mixtes (de prospection et de lutte), une d’utilisation du biopesticide, une de suivi sanitaire et environnemental et une de gestion des pesticides.

Depuis le début de cette troisième campagne de lutte antiacridienne du Programme triennal, le 26 août 2015, et jusqu’au 10 décembre 2015, des populations acridiennes groupées ont été maîtrisées sur une superficie totale de 26 256 ha (dont 91,3 % par voie aérienne), soit : 14 995 ha par des traitements en barrières (contre des groupes larvaires) et 11 261 ha par des traitements en couverture totale (contre des populations groupées de larves âgées et d’ailés).

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