L’agence française de développement a octroyé un don de 7,5 millions d’euros à la Grande île en faveur de l’agriculture et du tourisme. La signature de ces doubles conventions de financement s’est déroulée dans les locaux du Ministère des finances et du budget Antaninarenina hier. « La France a intensifié sa relation avec Madagascar. L’appui de la France de l’année dernière est supérieur aux deux années précédentes. L’Afd a approuvé 10 projets pour la Grande île d’un montant de 50 millions d’euros, un appui budgétaire allant jusqu’à 58 millions d’euros », a annoncé Véronique Vouland, Ambassadrice de la France à Madagascar. « L’année s’annonce bien pour la collaboration entre l’Afd et Madagascar. Les enjeux pour les secteurs concernés par les conventions d’aujourd’hui sont importants », déclare Marie Gervais Rakotoarimanana, Ministre des finances et du budget.

La première convention vise à améliorer la productivité agricole avec une subvention de 7 millions d’euros ou 25 milliards d’Ariary. Le projet s’étale sur 4 ans et permettra au Ministère de l’agriculture de développer les services d’appuis aux agriculteurs et à leurs organisations. Ces services qui ont du conseil à de l’infrastructure hydro agricoles sont rendus par le biais du dispositif Cas/Frda (Centre de services agricoles et Fonds régionaux de développement agricole). Ce dispositif, appuyé par l’Afd a déjà bénéficié à 46 000 agriculteurs en trois ans et sera encore renforcé, notamment par l’accompagnement de la mise en place d’un fonds de développement agricole au niveau national. Par ailleurs, la subvention contribuera à améliorer la productivité des exploitations agricoles en favorisant le développement des pratiques agro-écologiques et la mise en valeur des bassins versants-périmètres irrigués, que l’Afd a contribué à créer ou à réhabiliter. Le projet, dénommé Papam ou Projet d’amélioration de la productivité agricole à Madagascar se concentrera dans les régions du Vakinankaratra, Alaotra Mangoro ainsi que Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana.

La seconde convention d’un montant de 500 000 euros ou 2 milliards d’Ariary vise à moderniser la formation professionnelle dans l’hôtellerie en contribuant notamment à la préparation du plan national de développement des compétences de la filière tourisme.

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