Lutte contre le trafic des ressources naturelles – Les grosses pointures s’émergent
L’étau se resserre autour des trafiquants de ressources naturelles de Madagascar. Les grosses pointures dans cette lutte pointent leur nez. En effet, l’Iccwc (International Consortium on Combating Wildlife Crime) est dans nos murs afin de mettre en place une boîte à outils pour la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Le consortium représente l’effort combiné de cinq organisations intergouvernementales (Onudc : Office des Nations Unies contre la drogue et le crime), la Cites, Interpol, la Banque Mondiale et l’Omd : Organisation Mondiale des Douanes). Ils apportent un support coordonné aux agences nationales chargées de la mise en application de la loi sur les espèces sauvages et aux réseaux sous-régionaux et régionaux qui agissent dans la défense de ressources naturelles, tout en prenant en considération le besoin de fournir un support aux moyens d’existence des communautés pauvres et marginalisées.
Leur mission a débuté par des rencontres ministérielles, en premier lieu avec le Ministre Beboarimisa Ralava et ses homologues membres du Comité interministériel (Cominter) chargé de l’assainissement de la filière bois de rose et bois d’ébène. Une demi-journée a été consacrée pour la présentation de la boîte à outils d’analyse de l’Iccwc aux représentants de différents ministères et parties prenantes dans cette lutte contre le trafic de bois précieux de Madagascar. Cette mission a permis de souligner la nécessité d’une synergie entre les ministères membre de la Cominter mais aussi d’une coopération internationale entre Madagascar et les acteurs engagés dans la lutte contre le trafic de bois précieux dans le monde.
Cette initiative est un premier pas dans la mise en œuvre du plan d’actions établi par le Meemf dans le cadre de l’application des recommandations émises lors de la réunion de la Cites de janvier 2016. Une seconde mission d’experts de l’Onudc poursuivra son support pour Madagascar dans la mise en œuvre effective du plan d’actions de lutte contre le trafic de bois précieux.