Hygiène et assainissement – Madagascar 4è pays le plus sale au monde
Le régime vient de récolter son premier résultat le plus palpable de l’année puisque Madagascar devient l’un des 4 pays les plus sales au monde. A part les tonnes d’ordures et de déchets humains qui empestent les rues de la capitale, les zones rurales demeurent très vulnérables.
L’Unicef a précisé hier que la Grande île se trouve à la quatrième dernière place des pays qui sont en retard en matière d’accès à l’hygiène et à l’assainissement, avec un taux de 15% en milieu rural. En un mot, le pays est sale et les sensibilisations diverses sur ces deux thèmes n’ont pas porté leurs fruits. La Grande île se trouve également parmi les 6 pays où la majorité de la population, 66%, boivent toujours de l’eau sale. En plus du fait que plus des trois-quarts (+ de 75%) des malgaches n’ont pas accès à l’eau potable si l’eau courante distribuée par la Jirama fait peur à la population à cause de son odeur et de sa couleur jaunâtre après quelques minutes de pluie. Les actions engagées par les dirigeants n’ont pas produit de résultats positifs. Une feuille de route qui a pour objectif d’augmenter le taux d’accès à l’eau potable de 46% à 68% d’ici 2019 semble être perdu d’avance puisque les dirigeants n’arriveront jamais à trouver les 800 millions de dollars nécessaires pour financer les travaux de construction d’infrastructures d’addiction.
Attitude des bailleurs de fonds
Ce chiffre de départ de 46% est douteux puisque selon les dernières études menées par un organisme international en 2012, seuls 24% des ménages de la Capitale ont un branchement d’eau particulier. D’un autre côté, on sait que les tuyauteries de la Jirama, qui se trouvent sous terre, datent d’au moins cinq décennies et par conséquent, elles contiennent pas mal de … bactéries.
Certes, le régime a adopté une stratégie qui consiste à confier aux partenaires techniques et financiers la tâche de trouver la plus grande partie de cet argent – environ 70%, mais les travaux restent impossibles à réaliser avec l’attitude des bailleurs de fonds envers notre pays. La récente famine, qui a tué des personnes dans le Sud de l’île, témoigne de la gravité de la situation dans laquelle se trouve la population malgache. Le gouvernement est incapable de construire des infrastructures adéquates pour apporter une solution durable au problème d’eau dans plusieurs régions du pays. Pourtant, Madagascar dispose d’un vaste réseau hydraulique exploitable dont « environ 3000 km de fleuves et rivières réparties sur 5 ensembles : les versants de la Montagne d’Ambre, les versants du Tsaratanàna, le versant Est, le versant Ouest et les versants Sud ».
J.L.R – Dom