Les Droits de l’Hommes  sont, sans doute, le plus grand héritage humain que l’on véhicule actuellement. Madagascar fait partie des pays qui s’alignent sur ces concepts et fait en sorte de les mettre en place à travers les actions que l’Etat entreprend. Mais la volonté seule n’est pas suffisante. La loi malagasy N°2014-007 institue la mise en place d’une Commission nationale indépendante des Droits de l’Homme de Madagascar. Le décret n° 2015- 052 fixe les modalités de désignation et d’élection de ses membres constitués de représentants de l’exécutif, du Sénat, de l’Assemblée nationale, du Barreau, de l’Ordre des journalistes, des universités, et de la Société civile. La création et l’opérationnalisation de cette institution concrétise la mise en œuvre effective des recommandations émanant des Organes de traités et du Conseil de droits de l’homme à l’issue de l’Examen périodique universel. Pour ce faire, les commissaires nationaux des droits de l’homme se réunissent, depuis hier jusqu’à aujourd’hui à Anosy, pour un atelier. Organisé par le ministère de la Justice, cette rencontre s’organise avec plusieurs partenariats comme le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Haut Commissariat des droits de l’homme (HCDH). Durant ces deux jours, plusieurs thématiques seront abordées avec les membres de la CNIDH afin qu’ils puissent développer un plan stratégique pour l’opérationnalisation de cette institution. Ils étudieront entre autres, les systèmes international, régional et national des droits de l’homme, le cadre général sur les Institutions nationales des droits de l’homme, et les conditions d’efficacité de la CNIDH.

Seheno Kely