Musique malgache d’antan : 2800 morceaux numérisés à la BN
Après la remise des CD de musique malgache à l’Institut de Civilisation à Isoraka, mercredi, hier c’était au tour de la Bibliothèque nationale de recevoir sa part. C’est toujours dans le cadre de la collaboration avec le professeur August Schmidhofer de l’Université de Vienne. Il a remis hier au total 2800 morceaux numérisés de musique malgache d’antan. August Schmidhofer est passionnée de la musique malgache depuis son plus jeune âge et il a commencé à collectionner (acheter) les disques en 1986. Et il souligne « moi je voudrais voir les musiciens malgaches de près, c’est pourquoi je me suis rendu à Madagascar ». Petit à petit, il est devenu un grand collectionneur de disques, de musique malgache. Actuellement, le fonds de Schmidhofer contient 1200 disques, 200 CD et 200K7 de musique malgache, depuis 1929. Son explication vis-à-vis de ce don c’est que pour lui, il est tant de rapatrié petit à petit les documents sur Madagascar, quelque soit le support. Et il témoigne « il existe plusieurs documents et musiques malgaches en Europe et en Amérique et sont très dispersé mais malheureusement, il existe très peu à Madagascar. Le but est donc de réunir tous œuvres et les mettre à la disposition des malgaches ». Cela fait 25 ans qu’August S. réuni tous ces œuvres dont la majorité n’existe même plus au pays.
Archives virtuelles de Madagascar
C’est sera la Bibliothèque nationale (BN) qui se charge de la conservation et de la communication de ces documents. Et la BN dispose d’un centre de base de données appelé
« Rohy ». Actuellement, ces œuvres sont déjà accessibles à la BN. A noter que les morceaux que le professeur a donnée hier étaient déjà numérisé c’est-à-dire tout de suite exploitable. Ce don est d’une valeur inestimable pour le patrimoine de Madagascar. A noter que ces morceaux ne représente que la moitié des collections d’August Schmidhofer et c’est aussi la première étape. Pour l’immédiat, ces archives sont seulement réservées aux chercheurs. Le projet est en partenaires avec l’OMDA, le Centre national d’enseignement de musique et danse (CNEMD) et la direction des Bibliothèques.
Nirina Rasoanaivo