Bien que le président de la République et le ministère de l’éducation nationale se soient engagés auprès des maîtres FRAM concernant leur recrutement d’ici le mois de juillet pour cette année, les enseignants regroupés au sein de cette association ont commencé petit à petit à perdre patience. « Nous entamons actuellement le mois d’août alors que la liste des enseignants à recruter n’est pas encore publiée » se plaignent les uns tandis que les autres se soucient du comment finaliser à temps les dossiers à fournir. Pour rappel, le ministre de tutelle a promis le recrutement de 10.000 maîtres FRAM tous les ans jusqu’à ce que les 75.000 enseignants soient recrutés en tant que fonctionnaire.

Et au mois de juin dernier, les responsables ont renforcé cet engagement en affirmant que le recrutement va venir avant la prochaine rentrée scolaire. Certes, il reste encore plus d’un mois avant que ce délai expire mais plusieurs enseignants se demandent si ce retard a quelque chose à voir avec les élections communales, ou pire, avec les résultats.

En effet, force est de constater que les doléances à propos de l’existence des pressions exercées sur les gens avant ces élections n’ont pas manqué, surtout auprès des circonscriptions isolées. Pourtant, les enseignants ont tenu parole quant au fait que les potaches peuvent actuellement passer leurs examens officiels. Même les résultats du CEPE sont déjà publiés. Ils ont entamé l’examen du BEPC depuis hier.

Pour le moment, aucune menace de grève n’est prévue par ces enseignants. Mais du côté des enseignants- chercheurs, les revendications et les discussions entre les représentants des deux parties n’ont abouti à rien jusqu’à présent alors que les examens du baccalauréat approchent à grand pas. Faut-il croire en les autorités qui ne tiennent jamais parole dans le délai prévu. A noter que ces enseignants-chercheurs ont menacé de boycotter le baccalauréat au cas où ils ne trouvent pas satisfaction avant la tenue de celui-ci.

Vahatra Ny Aina