Le 31 juillet, le candidat du parti Tambatra Pety Rakotoniaina avait été arrêté par les forces de l’ordre. Lundi dernier, il faisait face au Tribunal de première instance de Fianarantsoa et avait écopé d’une peine d’un an d’emprisonnement ferme. Ce dernier avait fait appel et le jour de son procès pour trouble au déroulement des élections, la population fianaroise est descendue dans la rue pour soutenir Pety Rakotoniaina mais également pour dénoncer les manœuvres frauduleuses du parti au pouvoir avant et pendant les élections communales et municipales. Hier matin, une autre grosse manifestation avait été programmée mais n’a finalement pas eu lieu. Toujours hier, Pety Rakotoniaina a fait savoir sur les ondes de la radio que les forces vives s’opposant à sa peine d’emprisonnement étaient en train de se réunir pour définir de la suite des événements à Fianarantsoa. In extenso, ces forces vives et les citoyens ne devraient pas accepter les abus de pouvoir du Hvm et ainsi se dresser contre lui.

Les élections sont inacceptables

C’est la seconde fois que Pety Rakotoniaina a des ennuis durant les élections mais cette fois-ci, il pointe du doigt le parti d’Etat Hvm. De manière générale, le candidat du parti Tambatra a indiqué qu’il ne faut pas accepter les nombreuses fraudes perpétrées par la Ceni-T en complicité avec le Hvm. De plus, il faut se dresser contre les manœuvres dictatoriales et les abus de pouvoir du Hvm. Chaque citoyen doit prendre conscience de la mauvaise situation du pays et se lever contre l’injustice commise par le régime Hvm. La situation actuelle dans laquelle les tenants actuels du pouvoir ont plongé le pays et par ailleurs, les récentes élections communales sont inacceptables dans la mesure où elles ont été entachées de plusieurs fraudes et irrégularités. En d’autres termes, les élections communales et municipales du mois de juillet n’ont pas abouti à la stabilité tant voulue et recherchée. En outre, le climat d’apaisement n’est pas au rendez-vous, ce qui signifie que le pays est de plus en plus proche d’une autre crise sans précédent.

Laza Marovola