Sahondra Rabenarivo – Dénonciation d’une loi électorale confuse
Les réactions à propos des imperfections des élections continuent d’occuper le devant de l’actualité. Après les candidats, les électeurs, les observateurs, les analystes politiques… la société civile réagit également. Selon Sahondra Rabenarivo, juriste et membre du Sefafi, les règles régissant les dernières élections sont floues ce qui expliquent les défaillances catastrophiques. Elle a souligné que les règles du jeu sont floues. A chacun son interprétation et sa manière de parvenir à son objectif. « La confusion dans les règles pourrait remettre en cause la crédibilité des élections » explique-t-elle. Cette dernière d’interpeller les responsables de prendre leçon de la situation pour éviter de répéter les mêmes erreurs. « J’estime qu’il est important d’établir préalablement les règles et la loi régissant les élections pour ne pas semer des confusions. Pour l’élaboration de la loi, le ministère de l’Intérieur, les observateurs électoraux, la Ceni-T, la société civile et pourquoi pas les journalistes devront procéder à une table ronde pour analyser les failles et définir ensemble une règle visant une élection transparente » poursuit-elle. Une proposition qui devrait être prise en compte pour les prochaines élections surtout celles présidentielles de 2018. « La loi devrait être définie un an à l’avance » souligne Sahondra Rabenarivo.
Par ailleurs, la juriste a souligné qu’il est important que la Ceni-T fasse part des résultats des conseillers communaux. Les électeurs ont le droit de les connaître. Elle a défini la répartition des conseillers communaux de la Commune urbaine d’Antananarivo qui sont au nombre de 55. En se référent au résultat provisoire des élections, le Conseil municipal de la Cua devrait être composé de 31 conseillers du parti Tim, 17 de l’Association Freedom, 2 d’Iarivo mitambatra, 2 de Madavision, 1 de Stand up Tana et 1 du front de l’opposition. Cette composition inclut bien effectivement les candidats tête de liste.
Ralambomamy