Fatma Samoura se prend pour un gendarme !
Même si les élections communales du 31 juillet 2015 ont été l’une des plus attendues, elles n’ont pas connu la popularité dont tout le monde a espéré. En effet, la Capitale n’aurait enregistré que 20-30 % de taux de participation tandis que les autres ex-Provinces en sont à 40-50 %. Face à cette réticence de la population, la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Fatma Samoura a tenu à faire savoir que les résultats des scrutins sont obligatoirement à respecter. En effet, cette personnalité a blâmé le manque d’enthousiasme des électeurs malgré l’importance et l’enjeu des votes et le jour du scrutin, Fatma Samoura a claironné à qui veut l’entendre n’avoir reçu aucune requête ou doléances venant des candidats, et ce, face aux milliers de récriminations des électeurs privés de leur droit de vote. Déjà à ce moment, beaucoup d’observateurs – et même Marc Ravalomanana – ont estimé que la personne se croit être le centre du monde à Madagascar et en même temps, la solution à l’incompétence flagrante de la Ceni-T.
N’ayant sûrement pas entendu ces remarques acerbes, Fatma Samoura récidive, encore une fois, en donnant une nouvelle leçon dont la teneur essentielle est d’accepter tout résultat. D’autant plus que le HVM a déjà affirmé avoir obtenu environ 600 communes dans tout Madagascar. Et pourtant, plusieurs candidats, dans la Capitale et dans les autres régions ont déploré les nombreuses défaillances au niveau de l’organisation de ces élections, notamment sur le rajout dans les listes électorales et entre autres, l’existence de personnes hors zones mais qui ont quand même voté dans la circonscription.
Justement sur les fraudes qui sont justifiées et autres non-respect des textes, la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement n’a pipé mot. Pour la simple raison que la Ceni-T est son … bébé ! Ailleurs, on appelle ça de l’ingérence.
J.L.R – Vahatra Ny Aina