Une grève peut cacher une autre. Après tant d’autres agents au service de l’administration publique les quelque 260 agents contractuels de l’Instat (Institut national de la statistique) engage à leur tour un mécanisme de débrayage. Le préavis de grève est dument déposé auprès des autorités de tutelle.

Après avoir épuisé toutes les démarches auprès de la direction générale, les membres du Syndicat  des Personnels de la Statistique (ou Spas) se dit obliger de prendre cette voie. En effet comme le Spas l’a décortiqué hier, face à la presse. Après deux entrevues qui sont parties en queue de poisson et des démarches entreprises en vue d’une rencontre avec le ministère qui n’a pas abouti, le syndicat décide de passer à la vitesse supérieure dans les revendications.

Celles-ci ont trait, en priorité, sur deux mois de salaire non dus (ceux de juin et juillet 2015). Cela découle également du constat avéré que ni les cotisations sociales auprès de la Cnaps, ni frais médicaux pour les malades, ou encore de prose en charge de femme enceinte n’ont pu être effectué pour cause de défaillance au niveau des prestations sociales. Des faits qui, à priori remonterait au second trimestre 2012.

Force est pour le personnel non encadré, autrement dit non enregistré au service de la solde du Trésor Public, de se demander où vont les entrées d’argent censées supporter ses charges dans ledit établissement qui jouit du statut dévolu en un Epic (ou Établissement Public à Caractère Industriel et Commercial). Un statut qui lui confère le pouvoir d’avoir et de disposer d’autres ressources, en sus des subventions de l’Administration centrale.

Solo R.