Un procès pour meurtre s’est déroulé vendredi  à la salle 4 du tribunal Anosy où deux hommes se tenaient à la barre. Ce sont les deux accusés dans une affaire d’homicide qui s’est produit, il y a deux années de cela. Ce qui fait que les suspects ont été détenus depuis l’année 2013 provisoirement  en attendant le jour de leur jugement. Et quand c’est arrivé, c’était le soulagement total pour eux, car finalement, ils ont été reconnu non coupables, du moins libérés au bénéfice du doute. Pour l’avocat de la défense, il était clair qu’il n’y avait pas assez de preuves reliant ses clients à ce meurtre.

En effet, lors de leur arrestation, les enquêteurs se sont basés sur un renseignement qu’ils ont reçu d’un informateur comme quoi la victime a été vue à bord d’un véhicule dont l’immatriculation a été identifiée. Ce qui a emmené ces derniers auprès des deux suspects et il s’avère que la voiture appartient effectivement à l’un des  accusés, cependant une voiture qui n’a pas été mise en circulation depuis à peu près 10 ans. Cette affirmation a d’ailleurs  été prouvée, ainsi faute de preuve tangible, le juge n’avait rien pour les condamnés.

Les deux hommes étaient tout souriants, avec les larmes aux yeux car ils ont été tellement contents. Pareil pour chaque membre de leur famille respective. Quant à la famille de la victime, c’était la déception totale, mais aussi de l’impuissance face à la situation et surtout dans la crainte que le meurtre de leur proche restera impuni. A titre de rappel, la jeune femme était sortie de chez elle un vendredi de l’année 2013 pour récupérer de l’argent auprès d’une banque de la Capitale. Elle n’était pas rentrée de la nuit, ce qui a inquiété les membres de sa famille. Arrive le lendemain et toujours sans nouvelle, jusqu’à ce que ses proches ont été alertés d’une découverte sur la route digue. Ils étaient partis pour une identification et c’était effectivement le corps sans vie de la jeune femme, tué de la  pire des façons. La dépouille a été mutilée et enfouie dans un sac avant d’être jeté au bord de la route.

Njara Fih