Les sages-femmes sont encore rares – Le village d’Andavadoaka a le privilège d’en disposer
A Madagascar, le risque de mourir de complications liées à la grossesse reste élevé. Les femmes malgaches font face à un risque de 1 sur 43 de passer de vie à trépas lors d’un accouchement. Cette triste statistique national masque une réalité encore plus difficile en milieu rural où les établissements de santé sont quasi-inexistants et où le voyage est difficile et souvent inconfortable pour les femmes enceintes. Faute de moyens de subsistance, certaines renoncent d’ailleurs d’y recourir.
La plupart des femmes accouchent à la maison, avec ou sans une accoucheuse traditionnelle, bien que beaucoup préfèrent accoucher dans un centre de santé avec une sage-femme ou une infirmière qualifiée. Et ce, en dépit de l’existence des agents de santé communautaires.
La question de pose. Qu’est-ce qui pourrait amener des changements positifs dans leur comportement ? Quelque chose de complètement révolutionnaire pour les convaincre de consulter une sage-femme. Cela semblait être une bonne idée sur le papier, mais faut-il de créer de faux espoirs dans un village où le centre de santé publique est parfois fermé depuis des années.
Derrière chaque cas, il y a toujours une femme et un bébé, une famille et une communauté. Dans la plupart des cas, sauf dans quelques exceptions comme à Andavadokaka grâce à l’initiative de l’Ong Blue Ventures, la prestation des soins prénatals s’effectue en l’absence d’une sage-femme dument patentée par les autorités sanitaires.
(Source : Blue Ventures)