Le délestage  continue et  prend de l’ampleur. D’ailleurs, aucun quartier de la capitale n’est épargné par le phénomène. L’intersyndical des employés de la Jirama de souligner que la situation n’a rien à voir avec  la grève. Le gouvernement est  le seul à pouvoir sortir le pays du noir. Or, cela n’enchante guère ceux déçus par l’incompétence du gouvernement. En attendant que ce dernier parvient à trouver la somme nécessaire pour payer les dettes de la société fournisseur d’électricité, il faudrait  s’y faire avec plus de 3 coupures par jour dont l’une peut atteindre jusqu’à 3 heures. Après le problème d’insuffisance d’eau pour alimenter les groupes dont la vétusté est évoquée à maintes reprises, les responsables auprès de la société ont fini par avouer qu’il est surtout question de délestage économique. La société a servi de vache à lait aux dirigeants depuis des années, aussi la situation de faillite n’étonne plus personne.

La situation va de mal en pis. La recrudescence de l’insécurité est le pire à craindre selon les usagers. Ces derniers de prendre de mesures pour mieux assurer la sécurité de leurs maisons. Mais les autorités responsables sont tenues de trouver des solutions pour résoudre le problème. La patience des consommateurs de la Jirama a des limites. La fin du mois approche et ils sont contraints de payer les factures et pourtant, le service offert est déplorable. La cession des centrales thermiques de Mandroseza et de Volobe à une société américaine a été jugée efficace pour répondre à la demande de consommation. Reste à attendre si  cette décision du gouvernement en vaut vraiment le coût.

Ralambomamy