Grande fut la surprise de ceux qui ont assisté à la proclamation des résultats provisoires des élections communales, hier à la Ceni-T, quand le président de ladite institution, Ndrina Mamy Ralaiariliva, se dit être fier des travaux effectués et que l’objectif a été atteint. Des propos ayant vexé bon nombre de personnes surtout celles qui ont été privées de leur droit de citoyen et n’ont pas pu voter le 31 juillet dernier. Pour la Ceni-T, la révision de la liste électorale était une réussite et pourtant, même des candidats n’y ont été pas inscrits. Des preuves flagrantes confirmant la défaillance de la Ceni-T mais visiblement, il lui est difficile de l’admettre. Le ministre d’Etat Rivo Rakotovao, invité sur une chaîne privée la semaine dernière, s’acquitte de toute défaillance et renvoie la balle à la Ceni-T. « Le fait que bon nombre de citoyens n’ont pas été inscrits dans la liste électorale n’est nullement la faute du HVM mais de la Ceni-T » précise le ministre d’Etat. En effet, ni la Commission électorale nationale indépendante de la transition ni le gouvernement ne veulent reconnaître leur incompétence.

En tout, plus de 1 601 requêtes ont été déposées auprès du tribunal administratif et financier. Majoritairement, les plaintes concernent la liste électorale, le non respect du code électoral avant, pendant et après les élections et l’annulation des élections. Les juges vont devoir travailler d’arrache pied avec un millier de dossiers à traiter en 90 jours seulement. Pour ce qui est de la plainte contre la candidate du Tim en usant d’une inscription différente de celle présentée dans le spécimen sur le bulletin unique, la Ceni-T de s’acquitter encore une fois de toute responsabilité. Selon le président de la Ceni-T, toute décision revient au Tribunal administratif et financier.

Ralambomamy