Avec le brouhaha des différences entre les voix que chacun des candidats « favoris » s’est attribué pour les résultats provisoires des élections communales du 31 juillet 2015, le Mapar (Miaraka amin’i Prezidà Andry Rajoelina) a tenu à afficher aux yeux de qui voudrait l’entendre qu’il a bel et bien obtenu les 4 chefs- lieux de province parmi les 6 existants dans le pays. Arrivée à Antananarivo, Christine Razanamahasoa, candidate au scrutin et non moins coordonnatrice nationale du Mapar et compagnie a effectué une conférence de presse vendredi dernier afin de le clamer haut et fort que les Communes urbaines de Toamasina, d’Antsiranana, de Mahajanga et de Fianarantsoa leur ont attribué la victoire, selon les résultats qu’ils ont entre les mains.  En effet, les résultats dans les trois premières Communes sont évidents. Vu les écarts entre la première et la seconde position, le régime ne pourrait pas jouer avec ses « tours de main ».

Quant à celle de Fianarantsoa, les preuves détenues par le Mapar, sur l’existence de fraudes électorales, ont indiqué la victoire de sa candidate Christine Razanamahasoa. Pour le moment, la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition (Ceni-T) a attribué cette Commune au HVM. Mais avec les requêtes enregistrées auprès du Tribunal administratif, rien est encore gagné ni perdu. Et en attendant les résultats définitifs, le Mapar a suggéré l’instauration d’une convention de stabilité qui ne pourrait se tenir qu’avec la stabilité politique.

Vahatra Ny Aina