Jusqu’à présent, le pacte de responsabilité et le mémorandum constituent les sujets de débat les plus fréquents auprès des acteurs politiques surtout au niveau de l’Assemblée nationale. Pourtant, personne ne sait vraiment ce qui va sortir de ce flou politique. Même la population s’y perd. Ainsi, Imbiky Anaclet, ancien ministre de la Justice a expliqué que ces textes sont deux choses totalement différentes. Selon cette personnalité, « le pacte de responsabilité indiqué dans la décision de la Haute cour constitutionnelle (HCC), en réponse à la requête de mise en accusation du président de la République, est une sorte de loi à exécuter à la lettre tandis que le mémorandum de stabilité constitue une simple suggestion à prendre ou à laisser. »

Mais comme toujours, le mode opératoire des députés n’ont pas encore connu de grand changement. Chaque partie a ses propres versions concernant le nombre de signatures recueillies pour valider ou non un texte. A ce propos, les parlementaires du TIM avancent que seuls 45 députés ont signé ledit mémorandum et de leur côté, les pro-régimes affirment que plus de 90 députés l’ont déjà fait. Pour le moment, le président de la Chambre basse, Jean Max Rakotomamonjy a invité ses collègues à se focaliser sur la réalisation du pacte de responsabilité afin de trouver une réelle stabilité politique dans le pays.

Vahatra Ny Aina