Depuis le début de cette semaine, le « phénomène délestage » a encore fait parler de lui. Sans exception, tous les quartiers de la ville et de ses environs en payent le prix. Même dans les endroits où il y a des hôpitaux, les coupures d’électricité sont devenues habituelles. A l’approche d’une heure précise, tout le monde se prépare déjà à  des pannes de courant. A chacun son tour selon les quartiers où il réside. Allant de 2h de temps à 5h, il existe même des circonscriptions où le délestage se tient en série (matin et soir). Comme toujours, cette situation engendre des dégâts surtout pour les petits entrepreneurs dont les activités dépendent de l’électricité, notamment les commerçants, les salons de coiffure, les multi-services et biens d’autres. Soit les produits se détériorent à dans des réfrigérateurs ou congélateurs débranchés, soit le propriétaire se trouve dans l’obligation de refuser des clients faute d’électricité.

Pour le moment, certains endroits semblent être épargnés par ce fléau. Pas difficile à deviner, les quartiers où résident les hautes autorités du pays ne connaissent ni le noir, ni la sècheresse. C’est rare d’entendre les habitants d’Iavoloha se plaindre de panne d’électricité. Et même si cela arrive, seul le petit peuple en subi les conséquences. Dans ces conditions, il est normal que les dirigeants ne se soucient guère de ce que la population vit réellement. La moindre petite chose ne les atteint même pas.

Vahatra Ny Aina