Après une semaine d’appel  pour une session extraordinaire afin de procéder à l’adoption de la loi de finances rectificative, le régime n’a toujours pas répondu. Ce dernier de se focaliser actuellement sur le fameux mémorandum de stabilité. En effet, le régime est condamné à négocier pour disposer une majorité parlementaire allant jusqu’à corrompre les députés. Une condition lui garantissant l’adoption du programme présidentiel. Pour Faly Ramakavelo, la raison de la non-convocation est du fait que le gouvernement a peur de faire face à une nouvelle motion de censure. Ce qui pourrait être une évidence et c’est la raison pour laquelle le régime est en cours de négociation pour avoir la majorité parlementaire. Une autre option a été également évoquée par l’économiste. « J’ai expliqué que pour améliorer la recette budgétaire, il faudrait se concentrer sur la révision à la hausse des recettes non fiscales. C’est le seul moyen d’y parvenir mais apparemment, cette mesure ne convient pas à un gouvernement qui a cédé la gestion de nombreuses sociétés d’Etat à des sociétés privées étrangères » explique Faly Ramakavelo.

Etant donné la non-adoption de la LFR, le gouvernement ne peut en aucun cas modifier la structure de la recette budgétaire. « Le gouvernement a avancé comme objectif de la LFR la révision à la hausse du taux d’imposition. Mais vu la situation, la recette fixée par la loi de finances initiale est amplement suffisante que la LFR n’a plus sa raison d’être. Le gouvernement est en effet tenu à minimiser au maximum les dépenses mais ne peut en aucun cas modifier la structure des recettes. La collectivité territoriale décentralisée est la plus à souffrir de la procédure adoptée par le gouvernement » poursuit-il.

Ralambomamy