Mémorandum de stabilité – La signature n’engage en rien les députés
Le président Rajaonarimampianina à l’abri d’une éventuelle motion de déchéance ? Un fait qui ravit bien effectivement le clan HVM mais il ne faut tout de même pas vendre la charrue avant les bœufs. Selon les informations reçues, le fameux mémorandum aurait collecté 90 signatures pour former une majorité présidentielle. Un chiffre que le président lui-même a fait part hier matin à l’HJRA. Une condition lui permettant de mettre en œuvre son programme a-t-il précisé.
Comme dans leurs habitudes, certains députés se laissent acheter facilement et bien effectivement, les pro-régimes ne tirent pas leçon des erreurs commises et se laissent berner volontairement. Parmi les députés signataires figurent ceux qui ont signé pour la motion de déchéance et de censure. Ils appartiennent majoritairement à des partis politiques mais ont préféré leur tourner le dos pour des mallettes. D’autres ont souligné que le fait d’avoir signé ne les engage en rien. « J’ai signé mais je ne suis pas obligé de voté pour un projet que je n’approuve ou pour un projet non bénéfique pour la population » témoigne un député. En tout cas, une signature a dû coûter cher à celui qui en a besoin.
Décidément, l’argent prend le dessus et les pro-régimes en sont conscients mais dans un cas aussi désespéré, corrompre les députés est la seule issue. Mais cette option a vexé les fidèles partisans du HVM. Ces derniers ont toujours soutenu le principe dicté mais estiment ne pas avoir été reconnu comme il se doit.
De leur côté, les députés du NMP n’ont pas signé le mémorandum et confirment détenir la majorité parlementaire avec 95 députés. La situation est de plus en plus floue étant donné qu’avec les signataires du mémorandum, le nombre de députés s’élèvent à 185 alors que les citoyens malgaches ont voté pour 151 députés. Ou bien certains députés ont joué double jeu ou certains ont fait usurpation de nom et de signature. Les politiciens font la honte de la nation et les dirigeants ne cessent de décevoir ceux qui leur ont prêté le pouvoir.
Ralambomamy