Insécurité dans la Capitale – Trois bandits abattus à Ampasanimalo
Des coups de feu ont retenti dans le quartier d’Ampasanimalo, hier vers midi. Trois redoutables bandits, suivis depuis longtemps par des éléments de la police du deuxième arrondissement d’Ambohijatovo ont été abattus, après un échange de coups feu. Les policiers ont été informés de leur présence dans ce lieu, un propriétaire de maison déjà ciblé par cette bande aurait reconnu l’un des brigands. Ce jour-là, ce gang particulièrement dangereux, qui s’est spécialisé dans les attaques à main armée, visant les quartiers d’Andohan’i Mandroseza, d’Ampasanimalo et Androndra, a été mis hors d’état de nuire. Ces derniers rodaient dans le quartier à ce moment-là, ils paraissaient aussi suspects comme s’ils étaient en train de concocter des plans pour un nouveau cambriolage.
Manque de pot pour les malfrats, alors qu’ils attendaient l’heure propice pour entrer en action, ils ont été repérés par les policiers. Le piège étant prêt, ces derniers n’attendaient plus que les brigands. Au nombre de quatre dont une femme, ceux-ci ne se doutant pas que leur plan a été compromis. Pris de court, les brigands ont ouvert le feu pour créer la panique et tentaient de prendre la fuite. Mais la riposte des limiers ne s’est pas fait attendre, touchant mortellement les trois présumés. Le quatrième membre de la bande a tenté de disparaitre en prenant également la fuite, une femme en occurrence. Or, cette dernière n’a même pas franchi les 50m et a été capturée.
Les corps sans vie criblés de balles des bandits gisaient à terre et ont été transportés à la morgue de l’hôpital Hjra.
Plusieurs munitions et des pistolets automatiques ont été saisis, reconnu comme faisant partie du lot fabriqué chez un fabriquant d’arme fraichement démantelé du côté d’Anosipatrana. Les concernant, selon une source, aucun papier d’identité n’a été trouvé sur eux. L’enquête se poursuit pour démanteler ce gang, commençant par la captive qui se trouve déjà entre les mains des forces de l’ordre. Quelques heures après les faits, la situation est revenue à la normale et les habitants qui s’étaient terrés chez eux pendant les tirs sont ressortis pour vaquer à leurs occupations, tandis que le trafic interrompu a repris.
Njara Fih