Cela dépasse l’entendement, selon les consommateurs qui doivent subir plus de 6 heures de coupure par  jour. Le problème est d’ordre financier bien que le ministre des hydrocarbures ne veut pas l’admettre et tente le d’apaiser la situation. En effet, l’Etat ne parvient plus à payer les arriérés des sociétés fournisseurs d’électricité que ces dernières ont décidé de ne plus répondre à la demande. Le ministre a beau rassuré les consommateurs en faisant part de l’installation des nouveaux groupes ainsi que des avantages apportées par la collaboration avec la société Symbion Power, mais le fruit de ces mesures ne seront connus que dans les mois à venir. D’ici-là, la population est contraint de subir plus de 6 heures de coupure par jour. Une galère qui ne risquerait pas de se résoudre d’ici peu. Selon Oliva Andrianalimanana, représentant de l’intersyndicale de la Jirama, la société enregistre une perte annuelle de 400 milliards d’ariary, soit deux fois plus de la subvention octroyée par le gouvernement qui est d’ordre de 200 milliards d’ariary par an. Des chiffres qui expliquent en effet situation difficile de la société. Et selon toujours le représentant de l’intersyndicale, la subvention 2015 ne peut plus tenir jusqu’à la fin du mois.

Il faudrait ainsi s’attendre à une situation plus compliquée d’autant plus que les bailleurs internationaux dont le Fmi et la Banque mondiale, imposent comme condition d’appui budgétaire la suspension de toute subvention de l’Etat à la Jirama. Il serait en effet difficile de se fier au parole du ministre soulignant que les 4 nouveaux groupes, en cours d’installation, et qui, encore une fois, appartiennent à des sociétés privées, puissent résoudre le problème d’ici deux mois. Selon toujours l’intersyndicale, le délestage pourrait encore durer plus de 8 mois.

Ralambomamy