Bavure des forces de l’ordre – Jean-Pierre porte plainte !
Le 31 août dernier, le meneur de grève a été arrêté de manière barbare par les éléments de l’Emmo-Règ pour avoir mené une manifestation dont l’objectif est de reprendre les cours à l’Univeristé d’Ankatso. Il a été tabassé, torturé, piétiné, « tasé », et a reçu des coups de crosse de fusil et même sur son lit d’hôpital. Des châtiments qu’il ne mérite pas et pourtant, il les a encaissés. Le Commandant de la Cirgn a tout fait pour blanchir ses éléments mais les réactions des diverses associations œuvrant pour le droit de l’homme, la société civile, les partis politiques et même de la communauté internationale ont dénoncé la violence excessives des forces de l’ordre. Plus d’issue, le Commandant de la gendarmerie nationale et le Secrétaire d’Etat à la gendarmerie ont reconnu le tort de ses éléments et ont fait publiquement part que des mesures disciplinaires seront à prendre. Gravement blessé, Jean Pierre a du suivre des traitements couteux et ces derniers se sont engagés de prendre en charge les frais médicaux de la victime.
Retour de manivelle
Un engagement qu’ils n’ont nullement tenu, ce qui n’est d’ailleurs pas étonnant de leur part. Hier, Jean Pierre a décidé de déposer sa plainte auprès de la Police centrale. Le Seces a également voulu porter plainte contre l’agression des forces de l’ordre mais après que ses revendications soient satisfaites, le syndicat se serait rétracté.
Le meneur de grève a également fait part d’une initiative exemplaire pour défendre le droit de tous les étudiants. En effet, il a déposé plainte auprès de la société civile, de l’Ambassade des Etats Unis, de la France, auprès des Nations Unis et de l’Union africaine pour non respect du Droit de l’homme et de la liberté d’expression. « Je fais appel à la Communauté internationale pour voir de près la situation. Je suppose que les mesures que nous avons pris, permettraient de mieux défendre le droit des étudiants », martèle Jean Pierre. Le droit d’exprimer librement est d’une importante capitale pour les étudiants. Ces derniers qui vont devoir, bientôt, lutter pour le paiement de leurs bourses qui ont été récemment suspendues.
Ralambomamy