Douane – Accompagner le secteur privé sur les mesures non tarifaires
Pour faciliter ou bloquer des échanges, les pays disposent plusieurs mesures dont les mesures tarifaires et non tarifaires. Les agents économiques qui travaillent dans le commerce international ont l’obligation de les maîtriser. Si les mesures tarifaires sont claires, les mesures non tarifaires sont parfois difficiles à maîtriser. Ce sont les mesures officielles, autres que les tarifs douaniers, portant sur le commerce et pouvant avoir un impact économique sur les importations et les exportations internationales en changeant les quantités, les prix ou les deux. Ce sont aussi les réglementations légales obligatoires mises en place pour des raisons légitimes ou protectionnistes. On peut citer quelques exemples comme les règlements sanitaires, contingent, licence à l’importation, exigences en matière d’analyse, procédures de certification, prohibitions, etc.
Pour accompagner le secteur privé, la direction générale de la douane, avec le ministère du Commerce et le centre de commerce international organise depuis hier un atelier sur l’accord sur la facilitation des échanges ou Afe à la chambre de commerce et de l’industrie d’Antananarivo.
« Les participants décortiqueront les mesures non tarifaires sur l’Afe afin d’émettre les observations, puis Après cet examen, le dossier sera envoyé à un comité interministériel et aussi à l’assemblée nationale » explique le Directeur Général de la douane. « Avant cet atelier, une mission d’évaluation sur les besoins de Madagascar a déjà eu lieu en mai 2014. La banque mondiale a aussi déjà envoyé une mission cette année pour identifier les priorités et les objectifs à atteindre pour la Grande île » explique notre interlocuteur. La mise en œuvre de l’Afe, ses impacts sur la compétitivité du secteur privé sont parmi les thèmes discutés pendant cet atelier.
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