Opération « Fahalemana » – Les éléments opérationnels se transforment en meurtrier
Encore une exaction des forces de l’ordre et une fois de plus, des plaintes et des indignations ont été enregistrées. Après Ankazoabo-Sud, Ankiliabo et autres lieux, c’est actuellement dans le district de Tsiroanomandidy que des actes de violence se produisent. Selon une source, les militaires en mission de sécurisation ont tué de sang froid un villageois résidant dans le fokontany de Mangarivotra. Tôt dans la matinée du mardi, des éléments militaire, au nombre de sept sont arrivés et ont embarqué de force un homme. Les militaires l’auraient dévêtu avant de le transporter dans un endroit situé à environ 17km du fokontany, là où le concerné a été tué d’une balle en pleine tête. Après quoi, les hommes en uniforme l’ont enterré dans une fosse située non loin du lieu de l’assassinat.
La situation a engendré une forte réaction auprès des habitants, ces derniers ont affirmé que le défunt n’était pas un dahalo. Face à cet acte que la famille de la victime qualifie de meurtre, les proches de la victime ont fait comprendre qu’ils n’allaient pas en rester là et pensent à se venger. « Œil pour œil et dent pour dent », c’est dans ce sens que les membres de la famille du défunt comptent régler la situation.
Dans le cambriolage aussi
Mardi vers 19h30, dans le district de Midongy du Sud, une attaque à main armée a eu lieu. Des coups de feu ont été entendus et un mort a été déclaré. Il s’agit d’un père de famille, collecteur de son vivant, tué d’une balle dans le ventre. Selon les informations recueilles, un seul homme se trouve être l’auteur de cet acte meurtrier et qui ne serait autre qu’un militaire, faisant partie d’une troupe en mission de sécurisation. Après son forfait, le militaire a pris la fuite avec la somme d’environ un million d’ariary qu’il a dérobé sur sa victime.
Cependant, l’homme armé n’a pas pu aller très loin, car dans sa fuite, il est directement tombé dans un ravin et il s’est blessé à la jambe. En même temps, les habitants étaient arrivés en masse, une fois alertés par les coups de feu. Ils ont capturé le militaire, sans toutefois opté pour une justice populaire. Cet élément des forces de l’ordre qui s’est transformé en bandit armé et meurtrier, a été livré à la gendarmerie locale.
Njara Fih