Transport aérien – Signature de l’alliance vanille
Fortes de leur volonté de coopération pour le renforcement de leur position dans l’Océan Indien, les compagnies Air Austral, Air Madagascar, Air Seychelles et Air Mauritius, ont signé hier à Antananarivo, un accord de coopération multilatérale baptisé « Alliance Vanille ».
Cet accord qui engage les compagnies aériennes représentées, marque un tournant historique en faveur de la connectivité aérienne dans la région. Il vise l’amélioration significative et concrète de la desserte aérienne entre les pays de l’Indianocéanie et le déploiement de synergies fortes entre les différentes compagnies signataires.
A travers l’Alliance Vanille, Air Austral, Air Madagascar, Air Seychelles et Air Mauritius scellent leur volonté d’amélioration globale de la compétitivité régionale et s’engagent à défendre ensemble leurs intérêts communs par le renforcement de l’offre touristique, le développement du trafic, la facilitation des affaires ou encore l’accroissement des échanges commerciaux
Cette alliance a pour objectif de proposer aux passagers voyageant dans cette région un plus grand choix de vols et une meilleure connectivité pour se rendre d’une île à l’autre.
« Nous sommes tous convaincus que le renforcement de nos liaisons aériennes est un moteur, voire un préalable, au développement économique endogène de notre région », a confirmé Marie-Joseph Malé, Pdg d’Air Austral et président de l’Alliance Vanille. « Ce n’est qu’un début car nous croyons dans le développement de la connectivité inter-îles et nous le ferons ensemble » rajoute-t-il. Particulièrement satisfait de « cet aboutissement », Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la Coi, a d’ores et déjà invité les compagnies aériennes à voir plus loin : « notre coopération renforcée aujourd’hui doit annoncer des évolutions encore plus significatives ». A cet égard, il entrevoit l’opportunité de créer « une compagnie low cost – régionale dans son Adn- qui serait susceptible de drainer au moins 200 000 touristes supplémentaires par an […] et de générer ainsi, selon les calculs des experts, un revenu additionnel de 1,1 milliard de dollars pour le Pib de l’Indianocéanie et 10 emplois nouveaux pour chaque 100 touristes additionnels ».
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