Grève Jirama – Ultimatum de 48 heures pour libérer Oliva Andrianalimanana
Le comité de grève des employés de la Jirama ont donné un ultimatum de 48 heures à l’Etat pour libérer leur collègue, Oliva Andrianalimanana. En effet, le comité interpelle tous les employés de la Jirama de rejoindre la manifestation et d’unir leur force pour faire face aux diverses intimidations et menaces. Ces derniers ont 48 heures pour choisir leur camp : rejoindre le syndicat ou soutenir la direction générale qui a bafoué le droit syndical. Ensuite, les manifestants vont opter pour une mesure plus sévère afin de défendre la cause d’Oliva Andrianalimanana. Ce dernier a été mis sous mandat de dépôt depuis vendredi dernier et son procès n’aura lieu que le 11 novembre prochain. « Il est plus que temps pour les employés de choisir leur camp et de rester sur leur position. Nous avons besoin de savoir qui nous soutiennent avant de procéder à une manifestation plus mouvementée. L’objectif est de lutter contre la dictature et de faire valoir le droit syndical. L’emprisonnement de notre collègue pendant la grève n’est nullement justifié. Nous réclamons sa liberté et nous dénonçons toute intimidation visant à mettre fin à la grève syndicale », explique un membre du comité de grève de la Jirama.
Par ailleurs, l’avocat d’Oliva Andrianalimanana a, encore une fois, martelé que l’emprisonnement de son client est seulement le dernier recours, pour la direction générale, afin de mettre fin à la grève. Il a en effet demandé à ce que les preuves inculpant son client, soient publiées, du moins s’il y en a. « La question se pose sur la décision précipitée de mettre Oliva Andrianalimanana en prison. Les requérants n’ont qu’à présenter publiquement les preuves sur lesquelles portent l’accusation de mon client », souligne l’avocat. Ce dernier a également fait part que la procédure pour une demande de liberté provisoire est actuellement en cours.
Ralambomamy