La reprise des activités des agents grévistes de la Jirama  a démontré le manque de professionnalisme et l’escroquerie perpétrée au sein de cette entreprise d’Etat en voie de faillite. Les abonnés ont eu la mauvaise surprise de voir gonfler le montant de leur facture jusqu’à plus de trois fois. Les employés de la JIRAMA qui étaient en grève et qui n’ont pas effectué les relevés mensuels, ont tout simplement facilité leurs taches en prenant comme repère la dernière consommation. Sur les factures des mois d’août et de septembre, les consommations sont égales mais les montants à payer sont très différents.

Pour une consommation de 167kw, un abonné est facturé à près de 30 000 Ariary pour le mois de septembre et de plus de 100 000 Ariary pour le mois d’aout. Les agents chargés des relevés de la consommation et de la distribution de la facture ne sont pas en mesure de donner d’explication aux abonnés à part le fait de les conseiller à se renseigner auprès du bureau de la Jirama. En effet, les abonnés ont remarqué que la Jirama a diminué le volume d’électricité couvert par la « première tranche » vendu à bas prix. La Jirama a également fait une escroquerie en prenant comme repère la consommation du mois d’aout. En effet, durant le mois de septembre, le délestage a atteint son paroxysme, ce qui équivaut logiquement à la baisse de consommation. A part la politisation de cette entreprise d’Etat, une mauvaise gestion interne ainsi qu’une piètre capacité des employés sont la cause de sa destruction.

Dominique Val