Le personnel de la Commune urbaine d’Antananarivo risque de subir les caprices de la famille Ravalomanana. Avant même la prise de pouvoir du nouveau maire Lalao Ravalomanana, tous les proches de sa famille et de son entreprise se sont comportés comme étant les maîtres suprêmes à l’hôtel de ville d’Analakely. L’assiduité des Patrick Ramiaramanana, Julien Andriamorasata, Hanitra Razafimanantsoa,  Guy Rivo Randrianarisoa sans oublier Marc Ravalomanana‡ trahit déjà la prochaine composition du staff technique au sein de la municipalité. Les barons du groupe TIKO, en chômage technique depuis 2009, ainsi que les fidèles serviteurs de Marc Ravalomanana, qui n’ont jamais participé aux manifestations populaires durant la période transitoire, reviennent sur le devant de la scène.

Les activistes dehors !

Par contre, ceux qui ont lutté corps et âme pour permettre le retour de l’ancien exilé d’Afrique du Sud  seront mis sur le banc des touches. Il s’agit entre autres, des Mamy Rakotoarivelo et consorts. Ces derniers qui n’ont jamais travaillé au sein du groupe TIKO, n’auront certainement pas de place au sein de la gestion de la capitale. Mamy Rakotoarivelo, qui n’a pas pu défendre le groupe MBS face à des tacles venant du ministère de la Communication, serait actuellement en train de devenir une persona non grata au sein de l’empire TIM-TIKO. La famille Ravalomanana ne permet aucun échec à toutes les personnes qui leur servent de bouclier humain contre ses adversaires. Dans tous les cas, Lalao Ravalomanana est déjà condamnée à réussir dans les plus brefs délais si elle veut faire bonne figure aux yeux de la population. Elle bénéficie déjà de l’assistance de deux anciens maires (Marc Ravalomanana et Patrick Ramiaramanana) et de deux anciens PDS (Guy Rivo Randrianarisoa et Hery Rafalimanana).

Dominique Val