Après la sortie du livre « Premier amour » au mois de février, l’artiste à multiple talents Titane Pigny en tant qu’écrivaine publie sa troisième œuvre intitulée « Adultère, dites vous ? ». Toujours autobiographique, cette fois-ci, elle invite le lecteur à ressentir son cas de conscience devant un acte délicat. « Les jeunes amoureux sont souvent confrontés à l’adultère. Ce sujet est d’ailleurs parfois tabou à Madagascar et le titre a surpris le public. Cela a même choqué. Mais j’ai osé aborder le sujet justement car j’ai un principe fondamental dans la vie : quoi que je fasse, je devrais l’assumer. Etant donné que depuis mon enfance, j’écris un journal intime, ce dernier livre raconte donc littéralement, sans modification la réalité. Il me suffit de l’ouvrir pour ressentir de nouveau l’émotion de l’époque », a-t-elle expliqué. Selon toujours l’artiste, les 250 pages n’ont pas suffi pour résumer son histoire de couple.

Passion pour la littérature

« Quand j’étais en voyage au Guatemala, j’ai reçu un mail de ma mère, me souhaitant bon anniversaire car cette année-là, nous allons célébrer nos 25 ans de mariage. J’étais très émue, et je me suis dit qu’un quart de siècle d’union représente une bonne tranche de vie. Je me suis donc mis à faire le bilan de notre couple en comparant les points négatifs et de ceux positifs. C’est là que l’inspiration m’est venue. J’ai attendu mon arrivée au pays avant de me mettre à écrire, au mois de mai. Il m’a fallu 6 semaines pour rédiger le livre, nuit et jour », continue-t-elle. Le moins qu’on puisse dire c’est que « Adultère, dites vous ? » est palpitant, pimenté et surtout poignant, du moins, c’est ce que l’extrait qu’on a eu le plaisir d’entendre, a fait ressentir hier. Même si elle est à la fois mère de famille, docteur, et peintre, Titane Pigny veut toujours poursuivre sa carrière d’écrivaine. « J’ai encore plein de choses de ma vie à raconter et même si j’ai beaucoup de préoccupations, je trouverais toujours un moment pour faire parler ma plume. Jusqu’à ce que je m’éteigne, je n’arrêterai jamais d’écrire », a-t-elle avouée.

Tahiana Andrianiaina