Misa Ratrimoharinivo est un artiste plasticien qui expose rarement ses œuvres. C’est pour cela qu’il n’est pas encore très connu des amateurs d’art. L’année dernière, Misa a été accueilli par l’Alliance française de Tamatave pour une exposition où il a étalé une vingtaine d’œuvres de créations à partir de diverses matières pour voyager sur plusieurs sujets. Etant donné qu’il a fréquenté un atelier de textile pour maîtriser les techniques de tissage, l’exposition contenait surtout des pièces à base de tissus, mais avec un mélange de fer et de papier.

« On a connu Misa pour son talent puisé dans les vicissitudes de la vie quotidienne, et son inspiration est enrichie par la recherche et l’essai de nouvelles matières. C’est un souffle auquel s’ajoutent ses acquis en design, en décoration d’intérieur et à la suite, une formation sur la technique du bambou. Après avoir exposé en février 2014 et présenté son travail de recréation, et de recyclage qui a connu un franc succès, il revient parmi nous avec une autre exposition intitulée ‘’Matière en mouvement’’. Ses œuvres seront à l’honneur du 15 au 31 octobre prochains », informe un responsable à l’Alliance française de Tamatave.

Comme d’habitude, Misa Ratrimoharinivo amènera le public dans un univers différent du domaine classique des expositions d’art contemporain. « Les matières recyclées n’ont enregistré aucune grande modification. Et c’est ainsi que la matière première est modelée pour introduire une nouvelle forme d’œuvre d’art. En outre, la forme en elle-même est le produit de la matière recréée à partir de ce qui existe », a affirmé Misa Ratrimoharinivo. Pour rappel, l’artiste plasticien a empoché en 2000 la « mention spéciale de l’Unesco en textile » lors du salon international de l’artisanat africain d’Ouagadougou au Burkina Faso après avoir obtenu le premier prix du Trade Fair à Madagascar en 1998.

T.A.