Etat répressif – Psychose totale au sein de la population
La psychose s’installe auprès de la population. Une peur concernant des risques d’emprisonnement et de payement des millions d’Ariary d’amendes. Tout ceci est le résultat des menaces de répression contre ceux qui osent encore utiliser des emballages ou sachets en plastique. Le peuple craint des mesures agressives, comme celle que l’étudiant Jean Pierre, a encaissées. La quasi-totalité des tananariviens, surtout les petits marchands n’osent plus entendre les mots « emballage » et « sac plastique » pour éviter de penser aux conséquences.
Cette situation démontre, une fois de plus, que les citoyens n’ont pas confiance dans leurs dirigeants. Ces derniers, qui se comportent comme des seigneurs deviennent la terreur de la population. A chaque fois, qu’une mesure, qui va troubler la quotidienneté des malgaches, est prise au sein du gouvernement, les dirigeants, par le biais d’un ou deux ministres, terrorisent toujours la masse par l’annonce d’une obligation ainsi que des sanctions y afférentes pour ceux qui refusent de s’y soumettre.
Dans la réalité, d’autres priorités absolues attendent encore les dirigeants. Il s’agit de l’insécurité, la lutte contre les trafiquants, ainsi que la lutte contre la corruption. Les gouvernants ont le devoir et l’obligation de prendre de mesures répressives immédiates pour éradiquer, une fois pour toutes, ces phénomènes criminels qui rongent le pays et tuent la population. Pourtant, le régime n’a pas assez de pouvoir, ni force pour faire face à des réseaux mafieux qui perpètrent en toute impunité leurs crimes. Face à son impuissance flagrante, les tenants du pouvoir font tout pour opprimer la population afin de prouver que l’Etat existe et applique à la lettre la loi et les sanctions.
Dominique Val