Pour son Rri, le ministère de la Communication a choisi d’épauler la commune urbaine d’Antananarivo avec un projet de sensibilisation axé sur l’assainissement et l’hygiène dans la capitale. Pour ce faire, des jeunes volontaires feront des descentes directes auprès de la population, pendant 50 jours. Pourtant, les nouveaux responsables au sein de la municipalité affichent leur pessimisme vis-à-vis de toutes les interventions de l’Etat central dans leur collectivité territoriale décentralisée. Des pro-Tim avancent déjà que le gouvernement essaye de tout faire pour chevaucher leur projet de développement de la ville. L’équipe de la Lalao Ravalomanana a déjà affiché son intention de refus de collaboration avec les autres  entités en verrouillant tous les postes à responsabilité au sein du conseiller municipal.  Dans le domaine purement politique, le ministère de la Communication connait déjà un problème avec le Tim à cause de l’interdiction de la réouverture de la chaine Mbs appartenant à la famille du nouveau maire de la capitale. Toutes ces circonstances ont tendance à prouver que la Cua n’a pas besoin de cette campagne de sensibilisation.

Stratégie inefficace

Dans un autre domaine, lié à la santé, le ministère de la Communication est fortement critiqué comme étant l’une des premières causes de l’échec de la campagne de vaccination contre la poliomyélite qui a débuté lundi. La déclaration du ministre sur l’obligation de tous les ménages concernant cette vaccination a provoqué la panique totale au sein de la population.

Dominique Val