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Lundi 25 Novembre 2024

ombre

Dictateurs égoïstes

La situation actuelle de Madagascar est réellement préoccupante pour ne pas dire vraiment alarmante. Pour preuve, la pauvreté ne fait que se propager comme la peste tandis que le coût de la vie augmente de jour en jour ; l’insécurité est de plus en plus grandissante et est devenue un problème que l’Etat ne peut plus résoudre ; les grèves ne sont jamais résolues de manière durable et risquent à tout moment de refaire surface. Les exemples mettant en évidence les défaillances du régime actuel se comptent déjà par centaines mais le fait est que dans tous les cas, les dirigeants ne se sentent jamais vraiment concernés. Pour ces derniers, le ciel est bleu et le soleil brille de mille feux. Autrement dit, les tenants du pouvoir se croient tout simplement au pays des Bisounours et pensent que la situation actuelle est parfaite pour le pays et pour la population. Pour se justifier, le gouvernement s’est déjà attribué la note de 94, 96% lors de son évaluation des 100 jours et entame déjà une autre période de RRI qui pourrait être affublée d’une note parfaite de 100. En clair, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la simple raison que les dirigeants ne voient pas la réalité comme nous le voyons, ou plutôt comme nous le vivons.

Pendant que la majorité ne voit que des problèmes et des dysfonctionnements dans l’appareil étatique, les tenants du pouvoir se voilent la face et cherchent constamment des excuses pour éviter de trouver et de proposer de vraies solutions. A chaque fois, ils se cachent derrière l’ouverture au dialogue, et à chaque fois, cette stratégie ne se dresse pas en réelle solution. Pour le régime en place, c’est la majorité de la population qui est  dans son tort et perd surtout son temps à se liguer contre lui et à le critiquer à bout portant. Depuis le mois de janvier 2014, ce n’est jamais la faute des décideurs, que ce soit à la présidence ou dans le gouvernement, parce que c’est toujours la faute à leurs prédécesseurs. Personne ne veut prendre ses responsabilités et agir de manière concrète, et tout le monde accuse des dirigeants qui ont certes commis des erreurs mais qu’ils ont accepté de remplacer. Autrement dit, les dirigeants ont beau indiquer que Madagascar est un Etat de droit où règnent la démocratie et la bonne gouvernance, ils ne seront jamais de vrais dirigeants tant qu’ils n’assumeront pas leur choix et leurs responsabilités. Puisqu’ils sont maintenant au pouvoir, ils doivent mettre tout en œuvre pour réduire la pauvreté et relancer l’économie malgré les conséquences des erreurs des prédécesseurs. Mais ceci semble n’être qu’un rêve dans la mesure où les dirigeants se foutent pas mal de l’intérêt général de la population et de la nation et se préoccupent plus de leurs intérêts particuliers.

Dans le cas contraire, la pauvreté ne concernerait pas déjà 95% de la population et le chômage, 70% des jeunes. En clair, les responsables étatiques s’enrichissent sur le dos des plus vulnérables qui n’ont de temps que pour s’occuper de leur estomac et celui des membres de leur famille. Après plus d’une année et demie, le président de la République et son équipe sont plus qu’impopulaires et se sont attiré les foudres de la majorité des citoyens, mais aussi de plusieurs médias, observateurs nationaux et sociétés civiles. Pour cause, ils n’ont répondu à aucune des attentes, besoins et aspirations de la population. Aujourd’hui, nos dirigeants cravatés en bleu s’accrochent tant bien que mal au pouvoir tout en sachant qu’ils ne sont plus ou pas reconnus par la majorité. C’est la raison pour laquelle ils décident plus vite que leur ombre et s’empressent de mettre en place une commission électorale nationale indépendante qui pourra garantir leur victoire lors des élections sénatoriales, régionales ou encore provinciales.  Contre vents et marées, contre toutes sortes de critiques, les tenants du pouvoir n’envisagent que leur avenir en oubliant complètement celui du pays et de la population. C’est la situation qui prévaut actuellement mais malheureusement pour nous, c’est la volonté des dirigeants. En effet, malgré la triste réalité, ils s’entêtent à s’accrocher au pouvoir pour s’assurer une retraite dorée. Et si la dictature ou la répression sont nécessaires pour ce faire, les dirigeants ne s’en priveront pas.

Laza Marovola

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