Prévues se tenir pour le 13 novembre prochain, les élections partielles dans les 19 communes concernées nécessitent un budget d’environ 500 millions d’Ariary, selon l’estimation de l’organisateur de ces scrutins, qui demeure encore la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition (Ceni-T). Et les responsables de cette institution ont avoué que cette somme n’est pas encore en leur possession. Bien que le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), à travers le Projet d’appui au cycle électoral à Madagascar (Pacem) ait déjà déclaré vouloir octroyer de l’argent, la caisse de la Ceni-T pour les préparatifs de ces votes, est en ce moment vide. C’est aussi le cas pour le régime actuel qui a promis de financer ces scrutins mais que jusqu’à présent, aucun sou n’est versé à la Ceni-T. Et pourtant, la date prévue approche à grand pas.

D’un autre côté, la Ceni-T a expliqué qu’elle va déployer ses agents auprès des bureaux de vote d’ici la fin de ce mois, et l’objet de la mission sera le transfert de compétences auprès des agents locaux. . Et malgré les programmes biens définis de cette structure, le financement reste encore à déterminer. Pour le moment, aucun ajournement de la date de ces scrutins n’est en vue. Reste à savoir si la Ceni-T trouverait à temps le financement nécessaire pour ces communales partielles.

Vahatra Ny Aina