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Vendredi 29 Novembre 2024

ombre

Changement climatique !

La sécheresse s’annonce d’une ampleur sans précédent pour cette saison et en ce début de l’été, de nombreuses régions se trouvent déjà dans une situation dramatique. On évitera, pour cette fois-ci d’évoquer le drame vécu, depuis la nuit des temps, par les habitants du sud de l’île, d’ailleurs pour ce cas précis, le régime doit faire preuve d’imagination puisque nous ne sommes qu’au début de la période de soudure. Et bien évidemment, c’est toute la saison qui est prise en otage pour la simple raison que la population est en train de consommer les … semences !

Juste en passant donc, Bekily, un district de la Région Atsimo Andrefana, a compté jusqu’au début de ce mois d’octobre, 98 morts de famine. C’est plus que l’impact d’un bombardement de l’Otan sur la ville d’Oms en Syrie et à coup sûr, les Russes aussi ne feront pas mieux en la matière. Quand on sait que cette région compte les districts de Toliary I, Toliary II, Ampanihy, Sakaraha, Ejeda, ainsi que Bekily donc, les enfants, les femmes, les vieillards, et même les hommes vont tomber comme des … mouches. Et cette région n’est qu’une petite partie de ce qu’on a habituellement tendance à appeler : le Grand Sud puisqu’il faut y compter les régions de l’Androy dont Betroka, Ambovombe, et entre autres, la grosse bourgade d’Andalatanosy ; de l’Anosy dont Tsihombe et Amboasary-Sud ; mais aussi une partie sud et sud-est de l’Ihorombe dont Benenitra et d’Ivohibe. Bref, pour en finir réellement avec cette parenthèse que nous n’allons pas aborder, des millions de personnes sont concernées par la famine et, sans aide internationale, risquent de mourir.

Justement  sur les aides humanitaires qui, elles aussi, arrivent au compte-gouttes – comme celles du budgétaire qui, pour ce dernier, n’arrivent toujours pas, et ce malgré le plan national de développement, pire même aucun pays étranger ou organisme international ne fait pas de promesse d’aides -, elles se font rares depuis l’avènement de la quatrième République, malgré les calamités qui ont frappé Madagascar. Effectivement, c’est la première fois en l’espace de dix ou quinze ans que les tananariviens ont vécu dans la terreur, au vu de ces éboulements, glissements de terrain, des inondations ayant touché non seulement les communes périphériques mais aussi le cœur de la Capitale. C’était la saison dernière et rien ne promet que cela n’arrive pas encore une fois cette année. D’autant qu’aucune réalisation majeure permettant d’endiguer le malheur n’a été initiée par le régime en place. L’exemple de la Commune rurale de Soavina de l’Atsimondrano est flagrant : la digue reste dans le même état que la dernière fois où l’eau est passée et les travaux de réhabilitation y afférents n’ont été initiés. Ce sont plutôt les riverains ainsi que les sociétés y siégeant, qui ont cotisé pour rendre moins pénible la circulation piétonne.

Ce manque de réaction internationale s’explique, selon les observateurs politiques puisque les bailleurs de fonds, même les fervents défenseurs de la cause humanitaire, sont au courant des dépenses faramineuses pour des futilités et du train de vie des dirigeants du pays figurant parmi les moins avancés de la planète. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter puisque dernièrement, on sait que le voyage présidentiel à New York pour la 70ème Assemblée des Nations Unies, a coûté la bagatelle de 1 milliard d’ariary. Voilà une belle somme qui aurait pu nourrir toute une ville du Grand Sud durant au minimum deux à trois mois. Pour une population habituée au manioc et aux fruits de « raketa » tout au long de l’année, les plats de maïs cuit avec un peu de sucre sont tout simplement un régal et assurément, si on offre en plus du « koba aina » pour les enfants de moins de cinq ans au petit déjeuner. Et les voyages à l’étranger pour les actuels tenants du pouvoir sont légion, le couple présidentiel en sont friands. Des capitales de pays étrangers ont été visitées et même revisitées pour certains, telles Paris, Washington, Bruxelles, ou encore les villes de New York, Rome et Tel Aviv, mais ces incursions en terre étrangère n’ont rien emmené pour le petit peuple malgache, même pas un dollar ! Evidemment, les visites en Afrique sont une perte de temps et jusqu’ici, les sommets de la Sadc et de la Comesa n’ont provoqué que de la brouille et des problèmes tout en enlevant un peu de grain de riz de la cuillère du malgache. De même pour les sorties à l’extérieur des membres du gouvernement, le résultat reste insignifiant et non-palpable par la majorité de la population. Les prises de parole dans ces réunions internationales ou même mondiales ne sont utilisées que pour décorer le journal télévisé de la Télévision Malagasy, la chaîne publique, et par conséquent, faire du « m’as-tu vu » mais quant à l’effet bénéfique engendré, il est complètement nul.

Et pourtant, toutes ces sommes d’argent utilisées devraient être utilisées à des fins plus utiles comme c’est le cas pour le Grand Sud, de la pluie artificielle et des infrastructures destinées à conserver et à gérer l’eau, ou encore des camions citernes pour son transport. En somme, la sécheresse qui s’annonce d’une ampleur sans précédent cette année n’est pas uniquement due au changement climatique.

Jean Luc RAHAGA

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