67ha – Des maraudeurs armés blessent une mère de famille
Mercredi dernier aux 67ha, des coups de feu ont été entendus et il s’agissait effectivement d’une attaque. Les malfrats s’en sont pris à une mère de famille et visiblement, ils convoitaient son sac. La victime sortait tout juste de son lieu de travail et se dirigeait à pied vers son domicile lorsque soudainement, des inconnus lui ont barré la route. Elle a été encerclée par des jeunes hommes et l’un d’eux a tenté de lui arracher de force son sac. La dame, une métisse chinoise âgée de 45 ans, selon une source, ne s’est pas laissé faire, ainsi, les voyous ont dû se heurter à la résistance de cette dernière. Toutefois, les larcins n’ont pas pris en compte le fait qu’ils étaient face à une femme et n’ont pas hésité à utiliser une arme. Le premier coup est parti et la victime s’est effondrée. Le projectile est entré dans le ventre pour ressortir dans son dos en endommageant plusieurs organes. Immobilisée, elle ne pouvait que céder ses biens aux voleurs qui ont sitôt pris la fuite. La femme était très mal en point quand elle a été évacuée à l’hôpital et une source médicale a avancé qu’elle est dans un état critique.
La ville infestée de pickpockets
Tous les quartiers de la Capitale souffrent du phénomène « maraudage » et il faut noter qu’une femme en a également été victime mardi dernier à Andraisoro et a même été violée. Ce fléau est aussi de plus en plus signalé dans les marchés et pas plus tard qu’hier, un père de famille a été détroussé d’une importante somme d’argent destinée à l’achat d’effets vestimentaires pour ses enfants au marché de Mahamasina. « La victime n’a rien senti lorsque les larcins lui ont fait les poches et ce n’était qu’au moment de régler ses achats qu’il s’en est aperçu », raconte un vendeur de friperie. « J’avoue qu’il m’arrive d’être le témoin oculaire de scènes de vol, mais malgré moi, j’évite d’intervenir car je crains violence et imprévisible réaction. D’ailleurs, ces individus n’hésitent pas à se retourner contre vous et je parle en connaissance de cause », poursuit-il. En même temps, les forces de l’ordre disent de faire leur possible pour éradiquer ce phénomène mais en attendant une solution radicale, la population vit quotidiennement dans la terreur.
Njara Fih