Boursiers en Chine – Bientôt l’expulsion
Après des semaines d’interpellation, les dirigeants se moquent complètement de la situation des étudiants boursiers en Chine. Ces derniers se plaignent pourtant de ne plus pouvoir subvenir à leur besoin, faute de moyens. La plupart d’entre eux se font virer de leur université respective si d’autres ne peuvent plus sortir de chez eux parce que leur visa est expiré et nombreux sont victimes d’insécurité alimentaire et tombent malade. Mais face à tout cela, aucune mesure n’a été prise et le ministre de l’enseignement supérieur reste les bras croisés. Les parents des boursiers sont dans la difficulté et ne savent plus quoi faire. « Nos enfants sont censés être la fierté de notre Nation étant donné qu’ils ont été choisis parmi des milliers d’étudiants. Aujourd’hui, ils sont confrontés à diverses insultes parce que le gouvernement malgache a promis de les prendre en charge mais n’a pas payé leurs frais d’études depuis plus de deux ans », témoigne un représentant des parents des étudiants boursiers en Chine. Pour le gouvernement chinois, il n’est plus question de tolérance, las des engagements non-tenus des dirigeants malgaches. Ainsi, les étudiants malgaches en Chine sont actuellement menacés d’expulsion.
Plus de négociation !
Selon les informations venant des parents des étudiants, l’ambassade de Madagascar en Chine ne veut plus négocier auprès des universités. « L’ambassade s’est toujours intervenue pour défendre la cause des étudiants mais a fini par abandonner. Le gouvernement malgache a fait part d’un avis de crédit mais aucune somme n’a jamais pu en être tirée. La situation est de plus en plus confuse, l’avis de crédit a été envoyé pour duper les universités, ce qui n’a pas du tout arranger la situation », poursuit le représentant des parents. Par ailleurs, lors de son passage sur la chaîne Tv5 Monde, le président Rajaonarimampianina a souligné que les jeunes deviennent des bombes à retardement si on ne s’en occupe pas. Le cas des étudiants en Chine le confirme et ces derniers n’attendent que la prise de responsabilité des dirigeants pour les sortir de cette galère afin qu’ils puissent contribuer convenablement au développement du pays.
Ralambomamy