Les fauteuils des membres du bureau permanent de l’Assemblée nationale commencent sérieusement à être déstabilisés. En plus de la rumeur concernant l’éventuelle destitution du président de la Chambre basse, Jean-Max Rakotomamonjy, certains parlementaires ont également dévoilé des informations sur le fait que ces preneurs de décision traitent les députés de manière inéquitable. Selon une source auprès de cette institution, une partie de ces élus se sont plusieurs fois trouvés dans de situation déplaisante où leur emploi du temps et programme sont bouleversés. Pour des formations à l’étranger ainsi que des voyages diplomatiques prévues de longue date et selon de liste bien établie, il est arrivé que les noms de certains parlementaires soient remplacés par ceux d’autres personnes recommandées personnellement par l’un des membres du bureau permanent. Pire, il se trouve que certains députés sont systématiquement recalés pour laisser place à d’autres, bien que les premiers aient déjà terminé de préparer tous les dossiers nécessaires à ces missions. Et ce, sans qu’ils soient avertis auparavant.

Pour l’heure, les parlementaires se penchent « normalement » sur les projets de loi à examiner si divers ateliers d’échange et d’information sont aussi au programme. D’après l’ordre du jour adopté, les parlementaires de la chambre basse auront une rencontre avec le gouvernement pour le vendredi 6 novembre prochain et en passant, beaucoup se demandent s’il y aura une retransmission en direct sur les chaînes nationales. Mais en attendant cette date, la situation interne de cette institution risque encore de connaître un revirement à 180°, car selon les indiscrétions, les initiateurs de la destitution du bureau permanent auraient déjà récolté un peu plus de 90 signatures.

Vahatra Ny Aina