Alors que les responsables au sein de la municipalité se concentrent sur les audiences avec des visiteurs étrangers, les rues de la capitale recommencent à être envahie par des nids de poules. Le début de la saison de pluies a déjà démontré que les infrastructures routières existantes dans la commune urbaine d’Antananarivo ne supporteront pas les montées d’eau d’ici peu. Entre Antanimena et Antaninandro, par exemple, l’embouteillage devient quasi « non-stop » à cause de la dégradation du bitume, selon les usagers. Entre-temps, aucune mesure pour la réhabilitation immédiate de ces dégâts n’est pas à l’ordre du jour. Une source anonyme auprès de l’hôtel de ville confie que la municipalité n’a pas le budget nécessaire pour l’entretien des rues, ni pour l’achat de goudron. La Cua attend l’intervention de l’Etat qui sera également, d’ici peu,  obligé de faire de grands travaux de réhabilitation dans la ville pour se faire bonne figure aux yeux des invités du prochain sommet de la francophonie.

Pour le moment, la circulation n’est pas du tout la priorité du nouveau maire et de son équipe. Même la police communale n’est pas stricte à l’application des règlements comme c’était le cas auparavant selon l’explication les incorrigibles chauffeurs de taxi et de taxi-be. Et Les voix commencent à s’élever chez les habitants de la ville puisque les nouveaux responsables demeurent inefficaces, contrairement à leurs promesses et à leur empressement.

Dominique Val