Gestion de la Capitale – Lalao Ravalomanana, complètement dépassée !
La nouvelle élue s’est montrée très pressée de prendre les rênes – rappelons-nous des « ady an-tsena » faits à l’endroit de l’ancien Pds -, mais au bout de 4 semaines, aucune action pour le développement de la ville n’a été initiée concrètement, ne serait-ce que rétablir l’ordre. Pire, la dégradation est constatée à vue d’œil et avec les pluies incessantes de ces derniers jours, d’autres infrastructures connaissent une détérioration rapide et durable.
Beaucoup estiment qu’une fois arrivés à la tête de la Mairie d’Antananarivo, les Ravalomanana vont se refaire une santé financière. Mais la réalité est toute autre puisque les tâches sont d’une ampleur titanesque alors que les ressources arrivent juste à payer les salaires des employés. Révoquer certains d’entre eux aussi présente un sérieux risque de mouvement qui aboutira vite à la mobilisation de toute la population tananarivienne. Il faut dire que même si Lalao Ravalomanana est élue, c’est loin d’être une garantie pour l’adhésion des habitants de la Capitale. Au contraire, la Mairie d’Antananarivo apparaît plus que jamais à un cul-de-sac où on y laissera facilement sa peau si on ne prend pas garde, qu’à une planche de salut. L’affaire d’Andohatapenaka est un baromètre à analyser de près. De l’autre côté, c’est justement cette affaire qui a fait déterré la hache de la guerre.
D’autre part, le voyage à l’étranger de Marc Ravalomanana n’a pas apparemment donné le résultat espéré, tel certainement promis par ses « amis » avant les élections, sinon ce dernier l’aurait déjà claironné sur tous les toits. Les nouvelles de l’Allemagne parlent de partenaires qui se sont dégonflés au dernier moment, non seulement à cause de l’instabilité politique à Madagascar et de la crédibilité de leur … « poulain » auprès de la population malgache – les élections présidentielles de 2018 sont très loin d’être gagnées – mais aussi pour la simple raison que les allemands, eux aussi, sont dans la m… à cause des migrants syriens et autres.
Pas de sou donc à la Cua et puis pas de financement de la part des « partenaires », les Ravalomanana se trouvent ainsi coincés et d’où la dégradation rapide de la ville.