Insécurité et la Capitale semblent aller de paire et il est devenu courant d’entendre des cas de vol à main armée. Dans la soirée de samedi dernier, une épicerie dans le quartier d’Ankadimbahoaka a été ciblée. Une fois de plus, les bandits ont fait une victime et il s’agit d’un élément des forces de l’ordre si un autre se trouve à l’hôpital. Les malfaiteurs étaient lourdement armés et à visage découvert. A l’intérieur, ils se sont fait passer pour de simples clients avant de sortir les fusils à la vue de tous, à savoir le propriétaire et quelques clients.  Ces derniers ont aussitôt été menacés et sommés de ne rien tenter. C’était juste à ce moment-là que deux militaires sont entrés et selon une source, ils étaient venus pour acheter des cigarettes. Ils ont surpris les bandits en pleine action sans être au courant de ce qui se tramait et de leur côté, les assaillants n’ont pas hésité à ouvrir le feu, croyant que les hommes en uniforme étaient venus pour eux. Les militaires sont tombés à terre après des rafales de tirs. L’un d’eux a été fortement touché puisqu’il a reçu un projectile presque à bout portant et suite à la gravité de son cas, celui-ci a fini par passer l’arme à gauche une fois à l’hôpital, et ce, malgré l’acharnement des médecins à le maintenir en vie. Quant à son compagnon, il suit encore des soins et son état semble stable.

Partis les mains vides

Un témoin a affirmé que les bandits n’ont rien eu malgré la démonstration de force et cela même, avant l’arrivée des deux militaires. « Le propriétaire n’a pas cédé facilement, bien qu’il ait été menacé avec une arme. Il a manifesté de résistance et a répondu n’avoir aucune somme d’argent. J’ai même entendu que c’était ce comportement de l’épicier qui aurait poussé les bandits à ouvrir le feu et non pas, parce que les militaires ont fait irruption », poursuit-il.  Les assaillants auraient paniqué après avoir tiré sur les militaires ainsi leur première réaction a été de prendre la fuite. Toutefois, rien n’est encore sûr puisque d’autres sources parlent d’une grosse somme d’argent emportée. Quoi qu’il en soit, une enquête a déjà été ouverte afin d’apporter lumière à cette situation.

Le quartier d’Ankadimbahoaka et ses environs sont plongés dans le rouge en matière d’insécurité. Les habitants de cette zone s’en plaignent et sollicite une solution radicale afin de stopper ou au moins de réduire ce phénomène. « Les coups de feu et les cris de détresse sont devenus quotidiens dans notre quartier d’Ankadimbahoaka car il ne se passe un jour sans que cela ne soit entendu et sans parler des détrousseurs », avance un résidant.

Njara Fih