Depuis l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, les députés ont enchaîné plusieurs ateliers de renforcement de capacité, à commencer par celui destiné aux femmes-parlementaires, et maintenant, tout le monde y est convié. Pour la journée d’hier, les députés ont entamé un séminaire sur le contrôle parlementaire des systèmes de sécurité (Rss) et le suivi de l’examen périodique universel (Epu). D’après l’ordre du jour, ce dernier atelier va durer 2 jours et se terminera donc aujourd’hui. Le président de la Chambre basse a fait savoir, dans son discours d’ouverture d’hier, que les députés sont conscients du rôle qu’ils tiennent en tant « qu’émanation du peuple ». Toutefois, Jean-Max Rakotomamonjy, a voulu préciser que la sécurité concerne tout un chacun et que tout le monde devrait œuvrer pour que la confiance entre les civils et les forces de l’ordre soit effective.

Partage d’expériences

Parmi les conférenciers, le président de la Commission de la sécurité et de la défense nationale à l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Gaho dit Pierre Oulatta, a expliqué qu’il existe une similarité entre la situation en matière de sécurité à Madagascar et celle de la Côte d’Ivoire. « Nous pensons que Madagascar pourrait bien s’en sortir, car bien que le contexte ne soit pas totalement le même, il existe des critères où la résolution est universelle », a-t-il estimé.

Pour rappel, les parlementaires ont tenu un atelier d’informations et d’échanges sur le droit à la nationalité et l’apatridie, en début de cette semaine. Et pour cette journée, ce sera au tour du ministère de la Communication et des relations avec les institutions (Mcri) de débattre de ce sujet.

Vahatra Ny Aina