Dans la nuit du samedi dernier, le quartier d’Anosizato a été le théâtre d’un échange de tirs entre des éléments de la gendarmerie et des malfaiteurs. Ces derniers étaient sur le point de cambrioler la société Vitaplast lorsqu’ils ont été aperçus par les vigiles. Les assaillants étaient au nombre de six et ils étaient armés. Cette situation a dissuadé les gardiens d’intervenir et ils ont préféré alerter les forces de l’ordre au lieu de risquer leur vie. Avertis, les limiers se sont dépêchés sur place et ont surpris les bandits en pleine action. L’arrivée des forces de l’ordre crée la panique chez les brigands, ainsi, ils ont décidé d’abandonner leur quête et de prendre la fuite. Sauf que les hommes en uniforme ont déjà  cerné le lieu et en voyant cela, les braqueurs ont ouvert le feu pour couvrir leur débâcle. Mais la riposte ne s’était pas fait attendre lors de laquelle les tirs précis des gendarmes ont mortellement touché deux des bandits.  Toutefois, le reste de la bande, à savoir quatre d’entre eux ont réussi à se fondre dans la nature en empruntant  une voie menant vers les zones marécageuses situées à quelques mètres des lieux de l’action et actuellement ils seraient activement recherchés par les forces de l’ordre. Quant aux bandits abattus, aucun papier d’identité n’a été trouvé sur eux et les dépouilles ont été placées à la morgue.

En quête d’un coffre-fort

Les assaillants avaient eu vent de la présence d’un coffre-fort à l’intérieur du local et ont déjà mis en place toutes les stratégies nécessaires avant de mettre à exécution l’opération. Une source a avancé avoir remarqué des individus suspects rôdés aux alentours de la société, il y a quelques jours. Toutefois, elle n’aurait pas soupçonné que la cible serait la société Vitaplast. Toujours selon la même source, il serait fort probable que le cerveau de cette attaque est une personne en parfaite connaissance du lieu puisqu’autrement, ils n’auraient pas pu savoir l’existence  de ce coffre. D’ailleurs,  le fait qu’ils ont su comment semer les vigiles et  pénétrer les lieux sans se faire remarquer, le confirme. D’après les gardiens, ils n’ont aperçu les malfrats que lorsqu’ils étaient sur le toit du bâtiment et aucun d’eux ne les ont vus entrer ni passer par l’entrée. Ils ont seulement été alertés par des bruits suspects provenant de la toiture et c’était à ce moment-là qu’ils ont décidé d’aviser les forces de l’ordre. Pour rappel, la police a abattus quatre bandits à Ambolokandrina mercredi dernier mais le nombre de morts ne semble pas dissuader les brigands.

Njara Fih