Alors que c’est à elle de demander réparation, forte est la surprise pour cette député élue dans le Sud de voir le fond de ses démêlés avec une partenaire indélicate étalé au grand jour dans un quotidien national. Et dans la foulée, face aux assertions selon lesquelles l’affaire est déjà portée à la connaissance du Bureau permanent de l’Assemblée nationale, celui-ci de couper court à toutes les folles rumeurs qu’aucune demande de levée d’immunité parlementaire n’a jamais été déposée à Tsimbazaza.

Devant un fait avéré de manipulation de l’opinion frisant la diffamation, cette représentante du peuple tient à informer le grand public que l’affaire, s’il en existe une, ne vise qu’à souiller sa réputation. Et qu’au contraire, c’est à sa personne de porter l’affaire auprès des autorités compétentes car il existe bel et bien un abus de confiance dans l’air.

En réalité, la représentante du citoyen a déjà porté plainte contre son ex-associée. Celle-ci, directrice d’école ayant pignon sur rue dans la capitale, est accusée par cette élue du Sud de faire usage de chèque sans provision à son encontre. Un chèque qui, au départ, a dû servir à honorer l’achat de marchandises en provenance de la Chine.

Se comportant en victime, cette partenaire indélicate, au contraire, a prestement colporté « l’affaire » auprès de la presse afin de tourner à son avantage une plainte dûment déposée contre elle. Une démarche qui est hautement nuisible à la crédibilité des autorités de compétence et du « fihavanana », martèle notre interlocutrice.

Solo R.