« Gérer de manière durable et responsable le capital forestier malagasy pour contribuer au développement économique de Madagascar » : telle serait la finalité de la nouvelle politique forestière présentée aux parties prenantes ce jour dans le cadre de l’atelier de restitution au Madagascar Dlc Anosy.

Depuis son lancement en octobre 2014, le projet de « Révision de la politique forestière et élaboration du Code forestier à Madagascar »  mis en œuvre en appui du Gouvernement à travers le Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts, financé par la Fao, a engagé des consultations locales et nationales, impliquant les différents acteurs du Gouvernement, les organisations non-gouvernementales, les partenaires techniques et financiers dont la Coopération allemande (Giz), les acteurs locaux et d’autres parties prenantes. L’issue des différents niveaux de concertation et d’échanges a abouti à un document d’orientation de la politique nationale forestière de Madagascar et une proposition de Code forestier malagasy.

A l’issue de l’atelier de restitution, ces documents seront présentés au Gouvernement afin d’entamer leur mise en œuvre effective. La vision pour la période de 2015 – 2030 pour les forêts malgaches serait que « Tous les acteurs et toutes les compétences s’organisent ensemble pour que le capital-forêt malgache soit géré de façon durable et responsable, afin d’en faire un des piliers du développement socio-économique de Madagascar » a déclaré le Ministre Beboarimisa Ralava.

Et le représentant de la Fao, Patrice TALLA, de rappeler que  : « Les forêts abritent l’essentiel de la biodiversité … et leurs fonctions écosystémiques régulation du climat, stabilisation des sols, régulation des écoulements d’eau et biodiversité et leur rôle, en tant que réservoir de gènes pour les cultures agricoles et habitat de pollinisateurs, favorisent considérablement l’Agriculture durable. La gestion durable des forêts vise à renforcer ces multiples fonctions des forêts et à améliorer la fourniture de biens et de services ».

En effet, ces nouveaux instruments de gestion forestière contribueront grandement à répondre aux nombreuses attentes des Objectifs de Développement Durables (Odd) pour lesquels le pays s’est engagé.

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