Antananarivo renivohitra – L’Etat n’a pas abandonné son projet de contrôler la capitale
L’échec des projets de lois sur la réforme du statut particulier de la capitale, ainsi que l’infime pourcentage obtenu par le candidat du Hvm lors de la dernière élection municipale dans la ville des milles n’ont pas suffi au régime pour comprendre que la population ne veut pas des actuels dirigeants. Les actuels tenants du pouvoir n’ont pas encore jeté l’éponge sur son projet de contrôler la ville d’Antananarivo et le ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire a confirmé, hier, que l’extension de la capitale est incontournable. La stratégie se focalise surtout sur la vulgarisation de l’exode urbain.
Cette volonté de réaliser coûte que coûte le projet Grand Tanà risque pourtant d’être une menace réelle pour la ville et à coup sûr, les dirigeants feront tout pour prouver que l’actuelle structure qui régit la capitale est périmée et n’est plus adaptée aux exigences du développement. L’équipe de la commune urbaine d’Antananarivo risque de ne jamais obtenir de financement de la part de l’Etat ainsi que de rencontrer plusieurs problèmes administratifs dans leurs démarches de construire de nouvelles infrastructures.
D’un autre côté, l’incapacité du nouveau maire qui se cache derrière l’absence de financement pour la réhabilitation des infrastructures de la ville, et qui attend l’aide de l’Etat et l’intervention des partenaires étrangers, se dévoile aux yeux de toute la population et conduit inexorablement à la destruction de la capitale. Lalao Ravalomanana n’a pas les moyens de tenir et de réaliser ses promesses électorales, ce qui va certainement provoquer la colère populaire contre l’équipe du Tim d’abord et celle du Hvm, par la suite.
Dominique Val