Aucun dépôt de candidature pour les sénatoriales n’a été reçu au bureau de l’Organe de Vérification et d’Enregistrement de Candidature (Ovec) à Nanisana, et ce, une semaine après son ouverture. La cause serait le marchandage interne au sein de certains partis politiques. Pour le Tim, par exemple, la lutte pour être la tête de la liste est acharnée et deux personnalités, une femme et un homme, se lancent même dans la version politique de l’émission « over the top » pour devenir le candidat par excellence à Analamanga. Même cas dans le rang du Hvm où des ministres et des hauts responsables au sein de ce parti se disputent cette même position de départ. En effet, des ministres font pression pour être nommés candidats aux sénatoriales en voulant se mettre à l’abri d’un prochain tsunami. Ainsi, ils pourraient quitter le gouvernement, la tête haute, avant l’inévitable remaniement en début de l’année prochaine.

Une alliance Tim-Hvm
Selon certaines sources, le Tim et le Hvm seraient aussi en train de négocier des places au sein du prochain Sénat. Le Tim marchande pour avoir deux représentants par province et en contrepartie,  leurs voix seront octroyées aux candidats du parti au pouvoir pour soutenir les cinq autres places restantes pour le quota du Hvm. Ce serait justement cette démarche qui provoque actuellement le conflit au sein du Tim puisque le choix de Marc Ravalomanana ne coïnciderait pas aux exigences de sa base. Un membre du Tim a même raconté que les noms des candidats pour cette formation risquent d’être une grande surprise puisque la proposition de liste déjà préétablie, pourra changer au dernier moment. Les ailes modérées plus proches du parti au pouvoir seraient en train de gagner la bataille contre les extrémistes anti-Rajaonarimampianina.  Pour les autres partis tels que le Mapar et l’Arema, les noms des candidats potentiels restent encore dans la plus totale discrétion.

Dominique Val