2ème RRI atteint à 50% – La population dans la misère absolue !
La mise au point envoyée par la Direction de la communication de la primature a révélé, non seulement la deuxième phase de l’initiative pour des résultats rapides n’est pas encore prête de se terminer mais surtout qu’à mi-parcours, les objectifs fixés atteints à 50% ! Du coup, de très nombreuses questions fusent, non seulement de la part des observateurs de la vie politique mais surtout du côté de la population puisque aucune amélioration n’est senti dans le quotidien des malgaches.
Selon les informations émanant de la Direction de la communication de la primature, une évaluation à mi-parcours de la deuxième phase de l’Initiative à résultats rapides ou RRI a été effectuée les 4, 5 et 6 septembre derniers par le volet Gouvernance-économie-sociale de Mahazoarivo. Il est mentionné dans le rapport que la réalisation moyenne des objectifs fixés dépasse les 50%. L’équipe de Ravelonarivo peut bien croire à cette autoévaluation mais la population, vivant dans la misère, n’est pas pour autant dupe. Cette dernière mesure l’efficacité et le professionnalisme du gouvernement par la réalité à laquelle elle fait face. Et avec plus de 92% de taux de pauvreté, l’évaluation n’a pas à avoir lieu. Seulement, on parle ici d’un gouvernement qui a du mal à admettre sa défaite et reconnaître ses lacunes mais surtout, cela fait deux ans que la population attend du … concret. Et la difficulté économique, la crise politique et sociale sont devenues de plus en plus flagrantes. Dernièrement, on a su que la statistique sur le nombre des entrées aux frontières est loin de ce qu’on a avancé au début de l’exercice. Aussi, l’on ne pourra compter que la moitié de ce que le ministre du Tourisme s’est fixé comme objectif.
Zones protégées
Bizarrement, on reste optimiste du côté de Mahazoarivo et il n’est pas question de toucher à son équipe.
Actuellement, presque tous les secteurs d’activité se trouvent en difficulté. Si des millions d’enfants ne vont pas à l’école, la majeure partie de la population n’a plus accès aux centres de soins médicaux. D’un autre côté, l’insécurité prend une ampleur incompréhensible tandis que la déforestation touche les zones protégées. Dans les grandes villes, le nombre de sans-abris ne cesse d’augmenter si à partir de cette semaine, les enseignants qui n’ont pas reçu leurs subventions depuis 6 mois vont débrayer.
Encore une fois, des réalités que le gouvernement a apparemment oubliées de prendre en considération dans ses évaluations.
J.L.R – Ralambomamy